La diversité des types d’intelligences et le TSA
L’intelligence, « intelligentia » en latin qui dérive « d’intellegere » qui signifie discerner, saisir, comprendre. Discerner, c’est percevoir un objet au milieu de ce qui l’entoure. En prenant le parti des apprentissages implicites, nous verrons que ces apprentissages se déclinent pour chacune des fonctions des multiples fonctions cognitives, ceci se traduit par les nombreux types d’intelligence décrites aujourd’hui.
Nous verrons également que si la génétique est nécessaire à la vie (pas de vie sans génétique), les formes de troubles consécutifs à une atteinte génétique concourent abusivement toutes formes de pensées à l’expression de gènes. En réalité la génétique est la condition du possible, mais elle ne peut à elle seule en être responsable.
Nous rappellerons que le séquençage du génome humain nous a appris que l’homme n’avait pas plus de gènes que ses proches ancêtres phylogénétiques (pour l’anecdote il est plaisant de constater que les levures ont plus de gènes que nous). Nous rappellerons aussi que l’homme est de tous les animaux celui qui nait le plus immature ; c’est donc les processus maturatifs qui se déroulent hors de l’utérus maternel dans un flot de contextes d’une extrême diversité, nous reviendrons ainsi aux apprentissages de maturations implicites (au sens où il n’y a pas nécessité que ces apprentissages soient conscients, c’est une évidence quand il s’agit des maturations biologiques par exemple le système humain).
Enfin nous aborderons les atteintes de ces apprentissages implicites tels qu’on les observe dans les TSA dont résultent des formes d’intelligence qui ne cessent de nous interroger. Le traitement des informations contextuelles particulier aux personnes TSA nous invite à réfléchir à un lien avec l’IA.
